Tout quitter pour élever des chèvres

Il n’est pas rare de tomber sur des témoignages de personnes qui, lassées des contraintes de l'entreprise, cherchent à retrouver leur liberté et à donner un nouveau sens à leur vie. Ces reconvertis, en quête d'authenticité, n'hésitent pas à tout quitter pour embrasser un nouveau métier, souvent dans un cadre de vie radicalement différent. En seulement cinq minutes et deux clics, j’ai pu compiler le parcours de Clément et Sandrine qui, aujourd’hui, élèvent des chèvres, loin de leur activité professionnelle initiale.

Clément Huret

https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/limonest_69116/il-change-de-vie-pour-elever-des-chevres-on-m-a-dit-que-j-etais-idiot_58551328.html

À 34 ans, Clément Huret a troqué sa voiture de fonction pour un tracteur. Diplômé de l’Institut supérieur de commerce de Paris après cinq années d’études, il a travaillé comme fournisseur commercial pour une grande entreprise américaine. Cependant, il a décidé de tout quitter pour élever des chèvres dans la métropole de Lyon. A la suite de la perte d’un proche, il a ressenti une colère envers l’agriculture intensive et a choisi de se reconvertir. Après un stage dans une ferme bio, il a obtenu son Brevet professionnel responsable d’entreprise agricole (BPREA) et a racheté la Ferme de l’Hermitage, où il gère désormais 17 hectares et 80 chèvres laitières. Bien que le travail soit intense, Clément n’a aucun regret et trouve du plaisir dans son nouveau métier, malgré les défis financiers et les longues heures de travail

Sandrine Martel

https://www.rcf.fr/articles/ecologie-et-solidarite/reconversion-professionnelle-sandrine-eleve-des-chevres

Après 20 ans dans le commerce, Sandrine Martel a tout plaqué pour se lancer dans l'élevage de chèvres dans le Pas-de-Calais. Aujourd'hui, elle gère un troupeau de 50 chèvres et produit des fromages et des savons au lait de chèvre. Bien que l'élevage de chèvres ne soit pas toujours facile, Sandrine est une passionnée et peut compter sur le soutien de son entourage. Cette reconversion a été inspirée par une semaine de woofing avec son fils, où elle a découvert une passion inexplicable pour l'élevage. Dans son ancien métier, Sandrine se sentait constamment surveillée et stressée. Pour concrétiser son projet, elle a bénéficié du soutien de la fondation Raoul-Follereau, malgré le refus des banques de financer son projet. Aujourd'hui, Sandrine gère sa ferme, La chev'riotte, avec l'aide de sa famille et de ses voisins, et commence enfin à vivre de sa production.

Précédent
Précédent

Existe-t-il un chômage réparateur ?

Suivant
Suivant

Etre LGBT+ au travail : défis et progrès